Le Saint Sacrement
Dimanche dernier, nous avons vu que par l’Eucharistie, nous adorons
le Christ qui se livre à nous par le sacrifice de la croix et qui, quand
nous nous sommes bien préparés, rassasie notre faim de Dieu en nous
nourrissant de ce « pain des anges ».
Ce dimanche, nous célébrons le sacrement qui, parmi les sept sacrements que nous connaissons bien, a la réputation d’être le Saint Sacrement.
Un sacrement est le signe visible d’une réalité invisible, et le moyen de notre union intime avec Dieu et tout le genre humain.
Toute messe est la célébration du Saint Sacrement. L’éminence de ce sacrement en fait la source et le sommet de la vie chrétienne. Par ce sacrement, le Christ nous nourrit et nous élève jusqu’à Lui.
Nous répondons à son appel à nous unir à Lui en toute conscience, soit par la manducation rendue possible par notre état de grâce (non coupable de péché mortel*), soit en adorant les Saintes Espèces, qu’elles soient visibles à l’autel, ou présentes dans le tabernacle.
« Comme la nourriture corporelle sert à restaurer la perte des forces, l’Eucharistie fortifie la charité qui, dans la vie quotidienne, tend à s’affaiblir ; et cette charité vivifiée efface les péchés véniels.
En se donnant à nous, le Christ ravive notre amour et nous rend capables de rompre les attachements désordonnés aux créatures et de nous enraciner en Lui. » (Catéchisme de l’Église catholique 1394)
p. Serard+, curé
Péché mortel* : “Est péché mortel tout péché qui a pour objet une matière grave, et qui est commis en pleine conscience et de propos délibéré.” (Catéchisme de l’Église Catholique 1857)