Aller au contenu

Edito 13 novembre – Persé

Le passage de l’évangile qui nous est donné à entendre ce dimanche prend la forme d’un avertissement. Nous ne devons pas nous égarer, nous ne devons pas nous laisser aveugler par des signes troublants.

De même nous devons nous méfier des faux prophètes, les beaux parleurs, aux messages séduisants et rassurants. Dans les épreuves que nous pouvons traverser gardons en tête cette promesse que le Seigneur veille sur nous.

La vertu que Jésus met en avant c’est notre persévérance dans la foi, l’espérance et la charité. Cette vertu développe notre dimension prophétique, s’il ne restera pas pierre sur pierre dans le temple désigné par Jésus, notre vie terrestre est aussi passagère, notre persévérance montre que nous sommes en tension vers l’infini de Dieu

« Le chemin de la perfection passe par la croix. Il n’y a pas de sainteté sans renoncement et sans combat spirituel (cf. 2 Tm 4). Le progrès spirituel implique l’ascèse et la mortification qui conduisent graduellement à vivre dans la paix et la joie des béatitudes :

Celui qui monte ne s’arrête jamais d’aller de commencement en commencement par des commencements qui n’ont pas de fin. Jamais celui qui monte n’arrête de désirer ce qu’il connaît déjà (S. Grégoire de Nysse, hom. in Cant. 8 : PG 44, 941C).

Les enfants de notre mère la Sainte Église espèrent justement la grâce de la persévérance finale et la récompense de Dieu leur Père pour les bonnes œuvres accomplies avec sa grâce en communion avec Jésus (cf. Cc. Trente : DS 1576). Gardant la même règle de vie, les croyants partagent la  » bienheureuse espérance  » de ceux que la miséricorde divine rassemble dans la  » Cité sainte, la Jérusalem nouvelle qui descend du Ciel d’auprès de Dieu, prête comme une épouse parée pour son Époux  » (Ap 21, 2). » (Catéchisme de l’Église Catholique 2015-2016)