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EDITO : une année de grâces

Une année de grâces

Dieu qui est la vie sans commencement ni fin, nous Te confions cette année nouvelle ; demeure auprès de nous jusqu’à son terme : qu’elle nous soit, par Ta grâce, un temps de bonheur, et plus encore, un temps de fidélité à l’Évangile.

Par Jésus Christ, ton fils, notre Seigneur et notre Dieu qui règne avec Toi et le saint Esprit pour les siècles des siècles.

Il y a près d’un an, le père Marc Boulle, représentant monseigneur Aumônier alors évêque de notre diocèse, m’installait solennellement pour être curé de la paroisse de Fontenay le Fleury.

Ce souvenir est l’occasion de rendre grâce à Dieu pour cette belle, bien que je l’espère inhabituelle, année. Et d’implorer Sa miséricorde pour ce que nous n’avons pas fait en Son nom.

Ce nouveau cycle qui s’ouvre devant nous est une nouvelle occasion d’approfondir notre attachement à l’Évangile, pour que sous la conduite de l’Esprit Saint nous fassions connaitre l’œuvre du Christ dans notre vie.

Réintroduction du geste de paix

Depuis la pandémie, la conférence des évêques de France avait conseillé aux prêtres d’omettre le geste de paix qui est toujours facultatif. Ce manque a été réellement ressenti par beaucoup. La situation sanitaire étant moins contraignante, il est apparu au conseil pastoral en mai dernier qu’il peut être bon de reprendre plus habituellement ce geste. Malgré cet allègement, nous veillerons à limiter les contacts physiques.

Cette reprise est l’occasion de redécouvrir le sens de ce geste pour pouvoir le vivre de manière plus juste, c’est-à-dire de comprendre ce que l’Église signifie par ce geste que nous posons à ce moment-là de la messe. La présentation générale du Missel Romain (82) précise : « le rite de la paix : l’Église implore la paix et l´unité pour elle-même et toute la famille humaine, et les fidèles expriment leur communion dans l’Église ainsi que leur amour mutuel avant de communier au sacrement. (…) Il convient cependant que chacun souhaite la paix de manière sobre et uniquement à ceux qui l’entourent. »

p. Serard+, curé