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Edito du 7 Novembre

Saint marc aime mettre en valeur l’enseignement de Jésus en mettant en contraste les situations et les personnes.

À partir de cet enseignement nous pouvons relire notre vie, examiner notre conscience et discerner personnellement à quelle conversion nous sommes invités.

Ce dimanche l’évangéliste se souvient de l’opposition des scribes à la pauvre veuve. Les scribes sont décrits comme étant très superficiels, aimant être remarqués par leurs vêtements d’apparat, les sièges d’honneur dans les synagogues et les places d’honneur dans les dîners.

À cette figure, saint Marc, oppose la pauvre veuve. La pauvre veuve fait partie des personnes les plus fragiles du monde contemporain de Jésus. Personne ne la voit sinon Jésus. En effet, elle donne ce qui lui est nécessaire à Dieu lui-même.

Il y a l’attitude de celui qui capte tout pour lui. Son appétit pour les reconnaissances des autres dans les mondanités est vain et destructeur.

Cette même mondanité dont nous parle le pape François désigne cette superficialité, mais plus globalement cette recherche de la satisfaction au cours de laquelle nous restons hypnotisés par les choses du monde, jusqu’à nous empêcher de nous tourner vers Dieu et notre prochain.

En opposition il y a cette humilité, qui nous engage à donner toute notre vie à Dieu, à tout vivre par lui. De manière éminente, nous pouvons vivre cela durant la messe où nous célébrons l’eucharistie « par lui, avec lui et en lui » pour le Père et dans l’unité du Saint Esprit. La gloire qui nous est promise, elle, ne peut pas être mondaine, mais céleste : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des cieux est à eux ».

p. Serard+, curé