Après nous avoir préparés à son départ, Jésus nous annonce que nous allons recevoir l’Esprit-Saint et la paix.
Pendant la messe, nous vivons cela. Nous recevons l’Esprit-Saint. Après avoir remis notre vie dans les mains de Dieu au moment de l’offertoire, nous recevons l’Esprit-Saint à l’instant où nous l’invoquons sur les offrandes : l’épiclèse.
En recevant l’Esprit-Saint, nous ne vivons plus par nous-mêmes mais nous vivons par Dieu, avec Dieu et en Dieu. Saint Paul dira : « ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » (Gal 2, 20).
En recevant l’Esprit-Saint, nous devenons saints.
Parmi les fruits que l’Esprit-Saint porte en nous, Jésus en met un en avant : la paix.
La paix n’est pas uniquement à comprendre au sens terrestre, mais peut être accueillie comme un don de Dieu : « je vous donne ma paix ». Cette paix est bien un don de Dieu.
Le catéchisme de l’Église catholique, reprenant le concile de Trente, nous enseigne que nous pouvons faire une expérience particulière de cette paix dans le sacrement de réconciliation (1468) :
«Toute l’efficacité de la Pénitence consiste à nous rétablir dans la grâce de Dieu et à nous unir à Lui dans une souveraine amitié » (Catech. R. 2, 5, 18). Le but et l’effet de ce sacrement sont donc la réconciliation avec Dieu. Chez ceux qui reçoivent le sacrement de Pénitence avec un cœur contrit et dans une disposition religieuse, » il est suivi de la paix et de la tranquillité de la conscience, qu’accompagne une forte consolation spirituelle » (Cc. Trente : DS 1674).
En effet, le sacrement de la réconciliation avec Dieu apporte une véritable » résurrection spirituelle « , une restitution de la dignité et des biens de la vie des enfants de Dieu dont le plus précieux est l’amitié de Dieu (Lc 15, 32).