Aller au contenu

Toussaint, Office des défunts…

la Toussaint ?

La Toussaint est une solennité célébrée le 1er novembre par l’Église catholique latine en l’honneur de tous les saints, connus et inconnus. La célébration liturgique commence aux vêpres le soir du 31 octobre et se termine à la fin du 1er novembre. La Toussaint est la veille de la Commémoration des fidèles défunts. Mais quelles sont les origines de cette fête ?

Dès le IVème siècle, l’Église syrienne consacrait un jour à fêter tous les martyrs dont le nombre était devenu si grand qu’il rendait impossible toute commémoration individuelle. Trois siècles plus tard, dans son effort pour christianiser les traditions païennes, le pape Boniface IV transformait un temple romain dédié à tous les dieux, le Panthéon, en une église consacrée à tous les saints. Cette coutume se répandit en Occident, mais chaque Église locale les fêtait à des dates différentes jusqu’en 835, où elle fut fixée au 1er novembre. Dans l’Église byzantine, c’est le dimanche après la Pentecôte qui est consacré à la fête de tous les saints.
(Source Église catholique en France – CEF)

Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation« , et nous sont donnés en modèles, l’Église sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Évangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.
(Pour en savoir plus : site de l’Église catholique en France – CEF)

Commémoration des fidèles défunts

Que commémore-t-on ?

Le 2 novembre, après avoir célébré tous les saints, les catholiques prient pour leurs défunts. Dans la lumière de la Toussaint, cette journée est pour les chrétiens l’occasion d’affirmer et de vivre l’espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ. C’est bien pour signifier cela, qu’à l’occasion de ces célébrations, un grand nombre de personnes se rendent dans les cimetières pour honorer leurs proches disparus et fleurir leur tombe.

L’Évangile de la messe du jour de prière pour les défunts rappelle ces propos du Christ :

« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté du Père qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle ; et moi, je les ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6,37-40)

Prier pour nos défunts

Le début du mois de novembre est partagé entre la gloire des saints du Ciel et la commémoration de tous les fidèles défunts. C’est l’occasion de nous rappeler l’importance et la beauté de la prière pour nos défunts. Voilà une charité que nous leur devons, et aussi une vraie consolation pour nous : la solidarité qui existait entre nous perdure par-delà la mort, nous pouvons encore les aimer et les servir. Pourquoi et comment ?
[…] Prenons conscience de la puissance de notre prière ! Elle peut ouvrir les portes du Ciel à ceux que nous aimons ! C’est le sens de la liturgie des obsèques, de la prière pour les défunts au cœur de chaque messe, de notre prière personnelle pour ceux qui nous ont quittés. Preuve qu’au-delà de la séparation physique si douloureuse, nous sommes toujours en communion.

 Lire l’article complet sur Padreblog

Bénédiction des tombes

La bénédiction des tombes est une tradition chrétienne qui exprime notre respect pour les corps de nos défunts, et notre foi en la résurrection. En bénissant les tombes, nous affirmons que nos défunts demeurent dans l’amour de Dieu, et nous demandons à Dieu de les garder dans sa paix. Cette prière et ce geste simple, traduisent aussi notre espérance que, le jour venu, ils seront ressuscités à la suite du Christ. Cette bénédiction est aussi une occasion pour nous de méditer sur le mystère de la vie et de la mort. Nous nous souvenons que la mort n’est pas la fin de tout, et que nous sommes appelés à entrer dans la joie de la Vie éternelle. Nos défunts ne sont pas seulement des êtres aimés que nous avons perdus, ils restent bien membres de l’Église, et à ce titre, continuent de jouer un rôle essentiel pour elle. Nous croyons à la communion des saints, une communion mystique qui unit l’Église triomphante (les saints au Ciel), l’Église souffrante (les âmes du purgatoire), et l’Église militante (nous, sur terre). Les défunts qui sont encore en chemin vers la pleine Béatitude ont besoin de notre prière, de nos sacrifices, et de nos actes de charité. La bénédiction des tombes est donc un moment privilégié pour raviver notre espérance chrétienne. C’est un geste d’amour pour nos défunts, un acte de foi en la résurrection et un signe de notre appartenance à l’Église. En participant à ces bénédictions, que nous soyons animés de la certitude que, dans le Christ ressuscité, la vie triomphe de la mort. Que nos défunts reposent dans sa paix, et que nous puissions, un jour, les retrouver dans la lumière éternelle de Dieu. Dans la communion des saints !

(Source : +Abbé Florent Ringeval)

Deuil : Comment surmonter l’épreuve de l’absence ?

Chaque existence humaine est parsemée d’épreuves qui flétrissent souvent les quelques joies profondes vécues par ailleurs. La pire de ces blessures est l’arrachement causé par la mort des êtres aimés. La foi ne change rien à la tragédie car l’absence creuse son sillon jusqu’au cœur qui saigne. La tentation, certes très compréhensible, est alors de s’enfermer dans sa coquille et d’entretenir le deuil jusqu’à une possible folie ou jusqu’au désespoir qui conduit au suicide.
Ces issues sont certes très prisées par les romantiques, mais l’homme n’a pas été créé pour se réfugier dans la désespérance. De plus, se laisser emporter sur cette pente conduit souvent à ne plus s’intéresser qu’à sa propre douleur en oubliant celle des autres, car tel est le sort commun.

► Lire l’article complet sur Aleteia