Lors de la Pentecôte, les apôtres ont reçu l’Esprit-Saint.
En recevant l’Esprit-Saint, ils peuvent sortir du cénacle pour annoncer au monde « les merveilles de Dieu » (Ac 2, 11).
Ce faisant, ils rassemblent autour d’eux des foules venues du monde entier, qui les entendent parler dans leurs langues respectives.
En recevant l’Esprit-Saint, ils unifient, autour de Dieu, ceux qui étaient divisés par des cultures et des langues variées.
Cet évènement peut être considéré comme étant la naissance de l’Église. Nous trouvons dans le concile Vatican II la première définition de l’Église : « Le Christ est la lumière des peuples ; réuni dans l’Esprit-Saint, le saint Concile souhaite donc ardemment en annonçant à toutes les créatures la bonne nouvelle de l’Évangile, répandre sur tous les hommes la clarté du Christ qui resplendit sur le visage de l’Église (cf. Mc 16, 15). L’Église étant dans le Christ en quelque sorte le sacrement, c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain » (Lumen Gentium, 1).
L’Esprit-Saint, en couvrant la Sainte Vierge de son ombre (cf. Lc 1, 35), a permis l’incarnation du Fils. Le même Esprit-Saint, en descendant sur les apôtres, a permis la fondation de l’Église que l’on reconnaît comme Corps du Christ.
Rendons grâce pour le don de l’Église, corps du Christ, fondée sur les apôtres.
P. Louis Serard, Curé +
Pentecôte
Ac 2, 1-11 ; Ps 103, 1.24.29-31.34 ; Rm 8, 8-17 ; Jn 14, 15-16.23b-26
Après la pentecôte, le temps « ordinaire » …
Nous clôturons le temps Pascal par l’effusion de l’Esprit Saint : la Pentecôte !
Nous entrons désormais dans le temps ordinaire, marqué par la couleur liturgique verte.
C’est le temps du quotidien au rythme de l’humble vie du Christ, des jours qui se suivent où nous pensons que rien de particulier n’arrive.
Pourtant, dans ce temps de l’habitude, des recommencements toujours enracinés dans le mystère de la mort et la résurrection du Christ, nous nourrissons et faisons grandir notre foi.
C’est le temps de la fidélité et du combat spirituel qu’elle nécessite.