Il n’est pas si fréquent que la fête de la croix glorieuse (tous les 14 septembre) tombe un dimanche. Cette année c’est le cas, ce qui nous fait contempler la croix comme si nous étions le vendredi saint.
En cette fête, la liturgie nous fait entendre le cantique de la lettre de saint Paul aux Philippiens. Saint Paul y décrit le chemin d’abaissement du Fils en Gloire aux côtés du Père, qui assume notre humanité, qui se livre entre nos mains, que nous élevons sur la croix, qui est mis au tombeau, qui descend aux enfers pour libérer ceux qui attendaient la résurrection, qui Se manifeste à nouveau à nous et, enfin, qui retourne au Père pour manifester à toute la création Sa Gloire.
La fête que nous célébrons nous rappelle que, même si nous avons parfois du mal à comprendre et à représenter le Christ glorieux sur la croix, nous contemplons en vérité la victoire de Dieu tout puissant. L’exécution du supplice, de la crucifixion, particulièrement réservé aux pires criminels, devient la source de Vie.
En vénérant la croix, souvenons-nous de notre baptême lors duquel nous recevons cette Vie.
P. Louis Serard, Curé +